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       Comme par infraction, Myriam MA KEBA est entrée dans ma vie d’adolescent et m’a rendu attentif à la musique. Ce moment fut déterminant pour la suite. Ne pouvant remonter au delà, ma mémoire ne m’évoque encore que les très rares impressions de berceuses que me chantait ma mère dans ma plus tendre enfance.

       Ensuite, je découvris les « RICO JAZZ », un ensemble de musiciens africains d’origines diverses implanté quelques temps aux Antilles Françaises. Le timbre et le phrasé du saxophoniste Essou SPIRITU m’interpella.

         Aussi quelques années plus tard, la musique de ’’ Manu DIBANGO ‘’ continua de m’entraîner vers le saxophone.

        Au milieu des années 70, l’époque de la vague Haïtienne ( Ska-Sha, Djet-X, Magnum-Band…) fut pour moi une excellente matière d’apprentissage, aussi bien pour la guitare que pour le saxophone. Un genre musical qui à mon oreille a toujours su donner de l’importance et du sens à la notion de mélodie. Ce fut aussi mes premières notions de culture musicale.

       Bien qu'à cette époque faire carrière dans la musique sonnait faux aux oreilles de beaucoup de musiciens au pays,  mon intérêt pour cet art s'ancra pleinement vers l'âge de 19 ans.

        Revenons à mes influences.

     Le groupe OSI BISA fut une des importantes ‘’bifurcations‘’ de parcours.

     J’y ai découvert la notion du SON dans son esthétique mais également une façon de traduire des événements sonores tels que certains bruits  en musique. Cela a complètement ébranlé ma notion courante d'une note et l’a rendu bien plus large.

      D’autres détours m’ont enrichi, en particulier Weather Report – Wayne Shorter… Changement radical dans ma perception qui tranchait, au point de me rendre très interrogatif pour la suite.

       A noter aussi Fall-Frèt, et d’autres rares formations antillaises d’avant garde.

Parallèlement le reggae en plein boom m’enrichissait, mais bien plus de façon récréative.

      Puis, fin des années 80, découverte renversante : Steeve COLMAN et Mbase qui reste à ce jour une de mes référence tant sur le plan harmonique que rythmique.

        Le concept Béliot véhiculé actuellement par la formation KLACK-SON date de septembre 1981 en région bordelaise. Il est la conséquence d’une crise nostalgique du pays. C’est une démarche, une quête personnelle à travers laquelle j’exprime ma différence. Réalité contextuelle oblige.

         Il trouve ses fondements dans des rythmes de la tradition guyanaise, créole en particulier. Les musiciens qui m’accompagnent contribuent talentueusement à son édifice et se l’approprient. Un intérêt particulier est porté, pour les textes, dans la langue vernaculaire (le créole guyanais) qui a sa propre musicalité ainsi qu’un imaginaire singulier. C'est aussi une façon d’exprimer d’autres sonorités, de sortir des stéréotypes trop chers aux médias, de vivre pleinement le métissage culturel de ma région, d’affirmer une certaine identité musicale, et surtout d’aspirer à une qualité aussi bien technique qu’esthétique.

       La particularité rythmique dans cette approche est que l’accent, naturellement fort généralement en début de tout cycle musical, est systématiquement décalé pour être appuyé un quart de soupir après, que la signature rythmique soit binaire ou ternaire.

         Quelques formations de parcours : 9.7.3. - Les Oyampys – Les blues Stars – Djakarta – Wanted & C° - Jéroboam – 5 Tèt – N’ Gondélé – Dika – Arouman – les Blues Birds – Le Big Band E.M.M.K. – Tcho-Nèg - Ying-Yang - Black-Wood...

 

 

 

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